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La Garrigue, un écosystème typiquement méditerranéen

La garrigue abrite une biodiversité discrète mais remarquable, parfaitement adaptée à un climat sec, chaud et venté. Découvrir la garrigue, c’est lire dans le paysage les signes d’un monde vivant caché dans les rocailles, les restanques, les buissons, à travers les chants d'oiseaux, les traces d'animaux ou les odeurs des plantes.

Le paysage que vous voyez ici présente une végétation en mosaïque. Certaines zones sont couvertes de plantes denses et basses, d'autres sont plus clairsemées ou rocailleuses. 
Ces différences sont liées à l'adaptation des plantes à ce milieux.
Respecter cet écosystème fragile en évitant de sortir des chemins balisés ou de cueillir les plantes sauvages.

Des contraintes climatiques fortes

La garrigue se développe sous climat méditerranéen, caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers doux et humides. La période estivale connaît un déficit hydrique marqué, avec des températures élevées et très peu de pluie (voir diagramme ombrothermique de Nice ci-dessus). 
Les précipitations sont concentrées sur quelques mois, souvent sous forme d’averses courtes et intenses. Des vents chauds et secs peuvent accentuer ces contraintes. Ces conditions imposent une forte contrainte pour les espèces végétales. 

Une biodiversité discrète, mais très riche

La garrigue abrite une grande diversité d’espèces végétales et animales, souvent discrètes.
Les plantes caractéristiques comme le thym, le ciste, le romarin, la lavande sauvage ou encore le chêne forment une végétation basse et fragmentée, bien adaptée aux conditions arides.
Elles offrent abri, nourriture et microclimats à de nombreux animaux : insectes pollinisateurs, lézards, oiseaux et petits mammifères.
Cette biodiversité est fonctionnelle : chaque espèce joue un rôle dans le maintien de l’équilibre du milieu.

Sur les photos, de gauche à droite: Thym commun, Phanalon saxatile, Salsepareille, Oeillet bleu de Montpellier, Fenouil sauvage, Muscari en grappe, Lavande officinale, Helichryse stoechas
Un sol calcaire contraignant pour la végétation

Le sous-sol de la garrigue est peu épais. Il est principalement composé de roches sédimentaires calcaires. 
Un sol calcaire a une capacité de rétention d’eau très faible et contient  peu de nutriments, ce qui rend ce milieu peu favorable à la croissance de nombreuses plantes.
Seules certaines espèces, adaptées à ces conditions extrêmes, parviennent à s’y implanter et contribuent à préserver le sol de l'érosion.
Un paysage façonné par les humains

La garrigue est un milieu profondément marqué par les activités humaines. Les pratiques traditionnelles ont contribué à maintenir des milieux ouverts, riches en biodiversité : pâturages, cultures vivrières, coupes de bois.
Aujourd’hui, l’urbanisation provoque une fragmentation des habitats naturels et une régression de la biodiversité.
Les incendies, de plus en plus fréquents bouleversent la composition végétale, en favorisant certaines espèces pionnières.

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