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Les plantes sauvages à huiles essentielles
Parmi la remarquable diversité d’espèces présentent dans milieux ouverts méditerranéens, on y trouve de nombreuses espèces de plantes aromatiques et médicinales. Ces plantes sont capables de s'adapter à aux conditions du milieu et font partie de l'herboristerie depuis toujours.
Retrouvez autour de vous le thym, la lavande, le romarin, l’hélichryse, le pistachier lentisque, le pin, les menthes sauvages, le genévrier, le fenouil.
Vous pourrez identifier toutes ces plantes sauvages par leurs senteurs, car les plantes aromatiques de nos garrigues sont naturellement odorantes.
Le pouvoir des plantes aromatiques
Chaque fois que l'on écrase une fleur, une feuille ou une branche entre ses doigts, et qu'un parfum nous parvient cela signifie qu'une huile essentielle s'est libérée. Cette odeur est constituée de diverses composantes aromatiques qui sont spécifiques à chaque plante. Ainsi chaque végétal a sa propre "identité".
Ces molécules aromatiques sont présentes dans la plante sous forme de microscopiques gouttelettes qui se trouvent selon les plantes dans les feuilles (la menthe, le thym …), les fleurs (le jasmin, les roses …), la peau des fruits (les agrumes …), les racines (l'iris …), le bois (le cade …).
On extrait ces huiles essentielles par distillation avec un alambic (ci-dessous). La pression et la température dans l'alambic permettent de libérer les poches qui contiennent les molécules aromatiques dans la plante. Par entrainement à la vapeur d'eau, le distillateur obtient un distillat avec de l''huile essentielle et de l'hydrolat.
Les plantes aromatiques produisent donc naturellement des huiles essentielles (molécules aromatiques) pour résister aux conditions de vie difficile, pour se protéger des prédateurs et des parasites, pour attirer les pollinisateurs. Produisant notamment de grandes quantités d'huile essentielle en réponse au stress hydrique, les plantes aromatiques de nos garrigues sont très bien adaptées au changement climatique.
Chaque fois que l'on écrase une fleur, une feuille ou une branche entre ses doigts, et qu'un parfum nous parvient cela signifie qu'une huile essentielle s'est libérée. Cette odeur est constituée de diverses composantes aromatiques qui sont spécifiques à chaque plante. Ainsi chaque végétal a sa propre "identité".
Ces molécules aromatiques sont présentes dans la plante sous forme de microscopiques gouttelettes qui se trouvent selon les plantes dans les feuilles (la menthe, le thym …), les fleurs (le jasmin, les roses …), la peau des fruits (les agrumes …), les racines (l'iris …), le bois (le cade …).
On extrait ces huiles essentielles par distillation avec un alambic (ci-dessous). La pression et la température dans l'alambic permettent de libérer les poches qui contiennent les molécules aromatiques dans la plante. Par entrainement à la vapeur d'eau, le distillateur obtient un distillat avec de l''huile essentielle et de l'hydrolat.
Les plantes aromatiques produisent donc naturellement des huiles essentielles (molécules aromatiques) pour résister aux conditions de vie difficile, pour se protéger des prédateurs et des parasites, pour attirer les pollinisateurs. Produisant notamment de grandes quantités d'huile essentielle en réponse au stress hydrique, les plantes aromatiques de nos garrigues sont très bien adaptées au changement climatique.
La cueillette sauvage
Les plantes aromatiques entrent dans la composition de nombreux produits cosmétiques, alimentaires, pharmaceutiques, phytothérapeutiques, ou condimentaires.
Dans un contexte d’accroissement de la demande, le commerce des plantes aromatiques et médicinales a été multiplié par 3 au niveau mondial entre 1999 et 2015, avec une proportion de 60 à 90% issue de collectes sauvages.
La tension entre les demandes du marché et la disponibilité en plantes sauvages a donc sensiblement augmenté ces dernières années. Les prélèvements excessifs constituent une menace potentielle pour la préservation à long terme de ces plantes aromatiques de garrigue (thym, romarin, sarriette, serpolet, lavande).
La production d'huiles essentielles, la cueillette de plantes médicinales est un métier. Une cueillette se fait toujours dans un esprit de sauvegarde de la diversité écologique du milieu, en repérant et respectant les espèces rares ou fragiles qui pourraient s’y trouver et en laissant suffisamment de plantes pour la conservation et la reproduction de l’espèce cueillie.
Sur l’image : 1- Romarin (salvia rosmarinus), 2- Immortelle (Helichrysum italicum), 3- Lavande (Lavandula angustifolia)
Les plantes aromatiques entrent dans la composition de nombreux produits cosmétiques, alimentaires, pharmaceutiques, phytothérapeutiques, ou condimentaires.
Dans un contexte d’accroissement de la demande, le commerce des plantes aromatiques et médicinales a été multiplié par 3 au niveau mondial entre 1999 et 2015, avec une proportion de 60 à 90% issue de collectes sauvages.
La tension entre les demandes du marché et la disponibilité en plantes sauvages a donc sensiblement augmenté ces dernières années. Les prélèvements excessifs constituent une menace potentielle pour la préservation à long terme de ces plantes aromatiques de garrigue (thym, romarin, sarriette, serpolet, lavande).
La production d'huiles essentielles, la cueillette de plantes médicinales est un métier. Une cueillette se fait toujours dans un esprit de sauvegarde de la diversité écologique du milieu, en repérant et respectant les espèces rares ou fragiles qui pourraient s’y trouver et en laissant suffisamment de plantes pour la conservation et la reproduction de l’espèce cueillie.
Sur l’image : 1- Romarin (salvia rosmarinus), 2- Immortelle (Helichrysum italicum), 3- Lavande (Lavandula angustifolia)
Les bonnes pratiques
- Se renseigner sur le statut du site, la botanique, les plantes sauvages protégées.
- Désinfecter et aiguiser ses outils afin de ne pas contaminer le milieu sauvage et de ne pas blesser les plantes (déracinement ou coupe non franche).
- Préserver la population de plantes présentes sur le site, ne pas prélever plus d'un tiers des plantes présentes.
- Se renseigner sur le statut du site, la botanique, les plantes sauvages protégées.
- Désinfecter et aiguiser ses outils afin de ne pas contaminer le milieu sauvage et de ne pas blesser les plantes (déracinement ou coupe non franche).
- Préserver la population de plantes présentes sur le site, ne pas prélever plus d'un tiers des plantes présentes.
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